Un sentier de randonnée été inauguré en Belgique reliant trois abbayes wallonnes dont les noms ne devraient pas être étrangers aux amateurs de bière : l'Abbaye d'Orval, l'Abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy à Rochefort et l'Abbaye de Scourmont à Chimay. 

Trois bières trappistes bien connues qui sont donc désormais reliées par un sentier GR (Grande randonnée) comme l'annonce l'office de tourisme de la Wallonie sur son site.

Ce tracé de 290 km, entièrement balisé, se découpe en deux tronçons : un premier de 174 km de Chimay à Rochefort et un second de 116 km de Rochefort à Orval.

Un guide payant contenant le tracé exact du parcours est disponible sur le site des Sentiers de Grande randonnées.

Profitez de l'instrument de recherche situé sur votre droite en haut, pour rechercher des lieux de randonnée.

Tapez un mot, (nom de ville, ou autre) et appuyez sur la loupe.

La ligne bleu du haut du Hohneck.

Je reviens d'une semaine dans les Vosges, à "La Bresse" sur la route du col de la Schlucht. Un séjours fort agréable , ponctué de balade,  de visite et d’excursions.

Ciel couvert sur le Lac de Gérardmer.

Bien sur le soleil a parfois joué a cache-cache, mais les paysages étaient tout de même sublimes.

le Lac de Lispach. un lac de tourbières.

Une balade que je recommande, pour les amis qui ne sont pas des "Montagnards"  dans la vallée du Chajoux, "le Champis" malgré quelques passages vertigineux, le "lac de Lispach "  au pied des pistes et du tremplin de saut a ski.  Des parcours au milieu des sapins, fougères et des mousses parsemés de champignons.

La visite de fermes, comme celle du "Saichy" qui propose une petite séance de vidéo pour faire découvrir leur activité fromagère, et qui ensuite vous propose ses délicieux fromages au lait cru et entier: Munster (nature ou au cumin) Depuis 1969, le Munster bénéficie d’une AOC qui le lie à son origine géographique: le Massif Vosgien.Le  Munster est un fromage à pâte molle et croûte lavée., Le Cœur de Massif, est un fromage moelleux et onctueux. Il est doux et présente un bon gout fruité grace à l'alimentation des vaches Vosgiennes sur le Massif Vosgien. Sa croûte est de couleur grisée à brune et mouchetée comme la robe de la Vosgienne. et la Tome (Nature, au cumin, à l'ail des ours) un régal pour le palais. C'est une de celles que vous pouvez découvrir, au détour des petites route qui serpentent dans le Massif Vosgiens. Des variations saisonnières déjà : selon la saison, l’alimentation des vaches diffère, donc le lait est différent. Celui-ci n’étant jamais « homogénéisé », les produits fabriqués sont toujours différents. L’ambiance aussi diffère, température extérieure, humidité de l’air… ces variations influent également sur les fabrications, simplement parce qu’elles sont vivantes ! Enfin, chaque fermier dispose d’un savoir-faire propre, même si les recettes de bases sont les mêmes. Chacun aura adapté celles-ci selon son environnement, ses goûts, les autres produits disponibles (confiture, ail des ours…)  et les avis de ses consommateurs !

Alors laissez-vous embarquer, allez à la rencontre de ces hommes et de ces femmes, qui chaque jour, chaque saison, sauront vous surprendre.

Les vaches de race Vosgienne, de la ferme du Saichy.

Les nombreux artisans traditionnels des Vosges, vous accueillent eux aussi, pour vous montrer leur savoir faire, le sabotier de La Bresse Route de Vologne "Jean Yves" élève d'un des dernier "Maître Artisan Sabotier de France" du département qui qui lui a transmis son savoir faire, fait une démonstration de son métier avec toute sa passion pour le bois et ce qu'ils en fait sur ses machines centenaires.Jean Yves vous détaillera (parfois avec humour) dans sa visite guidée, un métier d'antan qui enrichit notre patrimoine. 

                                                                               Jean Yves en pleine démonstration.

                                                                       Jean Yves et ses nombreuses réalisations.

A ne pas manquer non plus, Eric, le schlitteur, qui fait sa démonstration de "Schlittage" a l'ancienne, avec ses explications savoureuses, et pleines d'humour, sur cette technique ancienne de transport dans les Hautes Vosges.

La Schlitte traditionnelle. 

Chaque maison montagnarde (appelée selon la région "haus", house en alsacien ou moho, ou "mohon" en patois des Hautes-Vosges) suffisamment cossue, possédait une gamme de schlittes en bois que ses occupants savaient confectionner et réparer. En été comme en hiver, sur les prés fragiles, les chemins de terre et les versants en pente, la grande schlitte de ferme sur laquelle se plaçaient différents supports en bois adaptables permettait de faire glisser des charges, telles des cendriers de fourrages ou des charges de terre, de fumier, de menu bois ou de gros bois. La petite schlitte permettait aux enfants ou à l'adulte de dévaler rapidement les pentes verglacées.

La principale condition d'utilisation était un dénivellement entre les points de charge en haut et de décharge en bas. La remontée traditionnelle s'effectuait en portant la schlitte plus ou moins relevée, les arquebouts de devant dans les mains et les épaules supportant le premier plat ou barreau, le dispositif de support inversé étant plaqué dans le dos.

Eric en pleine action.(prés de 800 kilos de bois sur la schlitte)

Certaines schlittes étaient conçues en deux ou trois parties pour transporter des corps allongés, un tronc ou plusieurs poteaux ficelés par exemple. Une partie avant ou chèvre, éventuellement une partie médiane, et enfin le bouc ou fin de traîne surélevaient la charge et la faisaient glisser sur leurs patins.

Du sang froid et de la concentration pour guider la lourde charge.

Enfin, sans nécessiter de dénivellement, des schlittes de tailles moyennes, parfois aussi en deux parties, pouvaient servir de traîneau afin qu'un homme ou un animal, fréquemment un chien si la charge était faible, puisse tirer une charge sur un parcours boueux, enneigé ou verglacé. Les montagnards amenaient par ce moyen en temps hivernaux leur mort à la cérémonie d'enterrement.

La schlitte est aussi équipé d'un brelage pour la remontée. (poids moyen de la schlitte 25 kg)

On dit « La schlitte tue l'homme en montant, et l'achève en descendant »

Il y a aussi un peu plus loin a mi-chemin entre Gérardmer et Le Tholy un artisan de découpes et jouets en bois, et aussi conteur pour l'association "La renouée des oiseaux", Jean Louis avec son épouse Heidi, au village de Liezey, dans une ferme du 18ème siècle au milieu des bois, qui fabrique des jeux et jouets en bois dans son petit atelier qui as des airs d'atelier du "Père Noël" un personnage a ne pas manquer lui aussi!

Un atelier digne des lutins du Père Noël

Un lieux idéal pour une soirée contes. Une ferme vosgienne du 18ème Siècle. 

A voir également les fabriques de bonbons, trois sur le secteur, mais je vous propose celle de Plainfaing, route du Valtin, La CDHV, autrement la Confiserie des hautes Vosges, qui fête son 31éme anniversaire, et qui perpétue la fabrication artisanale du véritable  bonbon des Vosges, la CDHV fait partie des quatre fabricants lorrains à détenir l'Indication Géographique Protégée pour la Bergamote de Nancy (IGP). La qualité de ses produits fait sa renommée. Travaillant les huiles essentielles, les arômes naturels et les matières premières de proximité avec le sucre de betterave d'Erstein (67), et du sirop de glucose de maïs (sans OGM) de Marckolsheim (67), la confiserie est dans le "Made in France".

Une entreprise familiale qui se porte bien, CDHV.

Plus de 35 sortes de bonbons y sont fabriqué avec des senteurs subtiles de bourgeons de sapin, l’eucalyptus, la myrtille, la framboise, le coquelicot, la mirabelle, noisette, cacahuète, amande grillées, et aussi la bergamote de Nancy.

                                                                             Que de bons produits naturels.

Les ouvriers y travaillent dans un cadre agréable souligné de faïences au couleurs de friandises. Les ventes se font au magasin de l'usine adjacent au musée du bonbon des Vosges, par correspondance (Internet a fait bondir depuis plusieurs année le chiffre des ventes) vous pouvez aussi croiser sur les salons gastronomiques et sur les marchés de Noël de l'est de la France le stand de CDHV, et sur les marché et foires de l'est (Vosges et Alsace)

                                                                             L'environnement sucré des bonbons.

Je termine là l'aperçu du séjour dans les Vosges, je continuerait plus tard sur le versant Alsacien. 

Vous pouvez trouver ci-dessous les adresses des sites a visiter.

Saboterie de la Bresse: www.saboterie.com

Jouets en bois: www.jouetsboisliezey.fr

Bonbons CDHV: www.cdhv.fr

mais aussi  l'apéritif au foin: www.cuveesvosgiennes.fr 

    Fromages et charcuterie: www.maisonlouis.fr

Miel: www.rucherbichon.wix.com/site

       et   www.noel-apiculture.fr

Race Vosgienne :http://www.racevosgienne.com/grand-public/produit/les-produits-laitiers.html

Sans oublier pour préparer votre séjour www.labresse.net vous y trouverez toutes les bonnes adresses.

L’âne Catalan, Appelé ruc català ou ase català, l’âne catalan est une race autochtone de la Catalogne.

Pour les aficionados du Blog, je suis heureux de vous retrouver et de retrouver notre belle région, des hauts de France.

Un petit clin d’œil sur mon séjour en Occitanie (c'est comme cela qu'il faut la nommée, au grand dam des Catalans)

 Un séjour bien ensoleillé, et chaud, et encore de nouvelles découvertes, en plus de la bonne huile d'olive du "Moulin de Minerve" à Corneilla la Riviére, que nous visitons tous les ans.

64 route nationale 66550 Corneilla-La-Rivière, 

voici un bon vinaigre de Banyuls, fabriqué artisanalement par Nathalie Lefort au domaine de la Guinelle. Nathalie Lefort s'est installée voici 6 ans à La Guinelle,

au-dessus du hameau de Cosprons (Port-Vendres) qui surplombe la baie de Paulilles, un endroit perdu au milieu de la garrigue, un excellent choix car l'endroit s'est révélé idéal pour l'élevage du vinaigre : chaud et bien aéré.

Nathalie sélectionne rigoureusement son Banyuls auprès du domaine Claire Mayol ou de la Cave Coopérative Le Dominicain. Le Banyuls est un vin doux naturel aux propriétés gustatives très aromatiques. Le premier critère de Nathalie est le goût : celui-ci doit être le plus fruité possible. Ensuite, il est impératif que le vin soit exempt de sulfites. Sans cela, pas de vinaigre possible. 

L’élaboration du vinaigre commence par la mise en barrique du Banyuls. Les barriques de chêne ne sont remplies qu'à moitié, de façon à laisser le plus de surface possible en contact avec l'air. Les bactéries (acétobacters) se déposent à la surface, mangent l'alcool et le transforment en acide acétique. Le voile qui se forme à la surface va s'épaissir progressivement. C'est lui qu'on appelle la "mère" de vinaigre. Contrairement aux idées reçues, la mère, une fois coulée au fond du tonneau, ne "respire" plus et n'a plus d'intérêt. Ainsi Nathalie les retire-t-elle au fur et à mesure. Un nouveau voile se reconstitue naturellement.

Une fois le vinaigre parvenu à maturité, Nathalie le soutire par tiers. Le vinaigre soutiré est immédiatement remplacé par du vin de Banyuls et ainsi de suite... Il est ensuite stocké en bonbonne de verre (toujours au soleil !) et va constituer la base de l'ensemble des vinaigres élaborés par Nathalie. 

Pour conférer à ses vinaigres les arômes qu'elle a choisis, Nathalie suspend littéralement les épices au dessus du vinaigre et referme soigneusement les bonbonnes. Grâce à l'action du soleil, le vinaigre chauffe et développe des vapeurs qui vont absorber les arômes des épices.

                                                     Sur les rangées du haut, ont peu apercevoir les sacs d'aromates a l'intérieur des bonbonne

De bout en bout, c'est un procédé ancestral, exclusivement naturel qu'utilise Nathalie Lefort : la double fermentation alcoolique et acétique. 

A l'arrivée, des vinaigres magiques aux arômes de framboise, mûre et cassis que les vrais amateurs (dont je suis !) n'hésitent pas à déguster à la petite cuillère !

D'autre part comme l'an dernier, la cueillette des champignons! Un bon moment partagé avec mon ami Christian, pour ma part  250 G de girolles sur les hauteurs de Corsavy, et une bonne omelette pour le souper.

Fête de la musique et soirée "tapas" sur la placette d'Amélie les Bains.

Tomates de pays au vinaigre de raisin, saucisson de pays et fromage de brebis, accompagné d'un petit "Banyuls"

Et puis çà!

Et encore çà, mais je sais que certains n’apprécierons pas...

Mais c’est surtout çà!!

Pour une fois un petit souvenir de vacances!

Le lieu? Corsavy village de la vallée du Tech, pour les puristes 42.4667° de latitude et 2.57889° de longitude, Corsavy, Cortsaví en Catalan, est un petit village de montagne situé à 777 m d’altitude sur la face Sud du massif du Canigó classé Grand Site de France en 2012.

Corsavy a connu une forte activité au moment de l’exploitation de mines de fer de Batère fermées en 1997. On s’y rend par la route de Batère jusqu’au Refuge de Batère se trouvant sur le Mythique Tour du Canigo et sur le GR10, il est aménagé dans les anciens bâtiments des mines. Depuis cette route, on peut également accéder au hameau de Léca qui est un point de départ idéal pour une randonnée au « Puig dels Tres Vents » 2731 m.

 Ce mercredi  là, 22 juin une affiche sur le stand du marchand de fromages du marché!

Rendez-vous pris avec les organisateurs, dimanche 8H30 sur la route de Batére, parc du Castillet, 3 km après la ferme de la Cazette,  parking assuré et petit déjeuné style auberge Espagnole!

Le dimanche donc nous prenons la route de Corsavy avec deux amis, Maria et Christian.

Arrivé sur place déjà pas mal de monde une petite centaine et il continuait d'arriver des amateurs de nature, pour l'occasion Marie-Lyse avait réalisé un "Placek" aux abricots du Roussillon ( au barbecue) un peu noir sous le dessous, mais qui fut néanmoins très apprécié! des participants. le buffet était plein de bonne choses, cakes, Bougnettes, Rousquilles, tartes...

et musique avec un barde qui distille des airs folks a la guitare et a l'harmonica.

Après avoir distribué des fiches Quizz, les organisateurs ayant donné les consignes pour l'encadrement du troupeau (pas moins de 200 bêtes) quand même! ce fut le départ sur la route qui mène au mines de Batére.

Les chiens de berger, dés l'ouverture de l'enclos aux brebis ne se font pas prier pour entrer dans le vif du sujet, courant de ci de là, pour remettre les bêtes sur la route. Nous montons dans la brume matinale de cette belle matinée de juin, admirant de ci de là, au travers des châtaigner, la vue qui s'étant jusqu'à la mer par endroit, vers Argeles et Collioure.

Les fleurs, elles aussi attirent le regard, par leurs couleurs et leurs variétés.

Arrivé au col de la Descargue, le troupeau se dirige vers la droite, un chemin empierré qui mène aux alpage et aux prés verdoyants, déjà un peu plus loin, un troupeau de vaches est présents.

La brume commence a se lever un peu et les rayons du soleil commencent a chauffer, au moment ou nous attaquons les pentes plus rudes de l'alpage, les cris des marmottes dérangées par tant d'affluence en cette matinée, nous fait sourire nous les entendons mais ne voyons pas! dans le contrebas le murmure du ruisseau, qui plus bas dans la vallée se joindra au "Ruiferrer" et encore un peu plus loin au "Tech", partout sur la pente, l'eau source, se qui donne l'occasion aux chiens de se rafraichir avant de continuer leur travail sous l'œil du berger.

C'est là que nous quittons le troupeau, réunis sur le promontoire ou se trouvait autrefois le siège de la mine de Batére, là nous retrouvons le barde et son épouse qui nous enchante par ses chansons catalanes. Les tables sont dressées et la sangria et servie, accompagnée de succulents amuse-bouche. (qui me donneront des idées de présentation par la suite)

L'occasion de faire des connaissances et de discuter du pays avec des gens de différents horizons.

Nous redescendons ensuite vers le refuge situé a quelques centaine de mètres de là, ou les tables d'une dizaine de couverts sont dressées, pour nous accueillir.

Au menu: Salade composée au fromage de brebis.

Agneau au fèves, a la Catalane ( en poêlée géante)

Yaourt de brebis (et confiture de cynorhodon maison )

Tarte Brousse-Myrtilles

Vin et café

Une excellente journée, pleine de découverte et de rencontres.