• Fouquereuil par les deux rivières.

    Déjà les répétitions pour le spectacle de fin d'année à l'Ecole "Yves Duteil"

    Ce jeudi, le beau temps toujours au rendez-vous, çà fait du bien! nous sommes dix pour cette sortie au départ de l'Espace Guy Emmerton de Fouquières. Du nom du Maire du village de 1977 à 1998 qui fut l'artisan de la création de la zone d’activités "Actipolis" du parc des Chartreux.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    Traversée de la D181 E1

    Sur tout le parcours de ce jour nous serons accompagnés par deux éléments, l'eau et la nature sauvage. Étangs, marais , rivières sont omniprésents, petits sentier arborés, cavaliers et chemin a travers champs, terril offrent une échappée aux paysage varié. Nous partons donc de la'Espace Guy Emmerton, vers l'école "Yves Duteil" puis le chemin tourne a droite puis a gauche jusqu'à la D 181 que nous traversons pour prendre le sentier au milieu des champs qui nous mène vers l'A 26 et sont brouhaha automobile. A proximité de l'autoroute nous rejoignons un chemin agricole qui longe celle-ci nous partons vers la droite, nous franchissons la Lawe un peu plus loin.

    Fouquereuil par les deux rivières. 

     Nous franchissons la Lawe.

    Nous arrivons sur la route entre Fouquereuil et Gosnay, juste à la sortie de Fouquereuil, et nous prenons à droite, jusqu'au feu rouge ou nous prenons a gauche la petite rue qui monte doucement, en haut nous empruntons le cavalier sur la droite, bordé de cerisiers qui prodiguent une ombre salutaire le chemin nous mène jusqu'à la rue Grard.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    La sortie de Fouquereuil vers Gosnay.

    Nous traversons cette rue pour entrer sur le terril de la "Cuisse Maraune" (nom d'origine inconnue) composé de déchet  un site de stockage mais non d’exploitation. Il était alimenté par voie ferrée en schistes des fosses alentours et en cendres d’une ou plusieurs centrales thermiques non identifiées. Sa superficie est 27,5 ha. De 1930 à 1950, le charbon venant des mines de Bruay-la-Buissière était trié à la gare de Fouquereuil et stocké sur place avant d’être acheminé par voie fluviale (Béthune) ou ferroviaire. Les déchets issus du triage étaient alors stockés directement sur place à l’endroit actuel du terril. Ce terril est donc composé de traces de charbon mais surtout de schiste, de grès carbonifère ainsi que d’autres stériles et résidus divers qui ont été remontés du sous-sol en même temps que la houille.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    Vu sur Lapugnoy depuis le terril Fontenelle n°28 dit "La Cuisse Maraune"

    Au bout de quelque centaine de mètres nous partons sur la gauche vers le parking qui donne sur la rue Grard, et a partir de celui-ci nous prenons le sentier qui monte sur le flan du terril, ou l'observation du paysage est recommandé, le long du chemin les arbuste d'églantier sont nombreux, mais nous y trouvons des fleurs de toutes sorte "Veste de Cracovie", Marrguerites,  et Le Bouillon blanc, la MolèneIl existe plusieurs espèces de molènes. içi c’est  Verbascum thapsus .

    Fouquereuil par les deux rivières.

    Des pieds de Verbascum thapsus par centaine sur le terril .

    Un peu de botanique, La molène fait partie de la famille des Scrofulariacées, sa tige qui pousse après la deuxième année peut atteindre 2 mètres de haut. Ses feuilles sont larges et longues, assez duveteuses. Elles forment en premier lieu une espèce de rosace au ras du sol. Lorsque la tige s’élève, d’autres feuilles alternes viennent la ponctuer, moins longues et moins larges ceci-dit.

    Sur le haut de la tige, se développent, en épi, des fleurs d’un jaune vif. Elles génèrent ensuite une capsule qui contient des graines noires.  Attention les graines sont toxiques.

    Un peu d’histoire: Déjà utilisée pendant l’Antiquité, la molène était conseillée par Hippocrate, qui voyait chez elle un potentiel « vulnéraire » (soigne et cicatrise les blessures). D’autres savants du même acabit conféreront à la molène la particularité de calmer les maux qui affectent les poumons. Ainsi, Dioscoride et Pline l’Ancien la considéreront ainsi.

    Un peu plus tard, durant l’époque médiévale, Hildegarde von Bingen conseillera également la molène, comme ses homologues, pour soigner le « mal dans la poitrine ».

    Plus récemment, c’est le Dr Henri Leclerc qui déclarera qui a « vu plus d’un vieil asthmatique soulagé par l’usage de son infusion qui paraît exercer une légère action narcotique ».

    Jean Valnet quant à lui, intègrera la molène dans une tisane pectorale aux côtés de la violette et de la mauve, pour soulager les poumons.

    La plupart des usages médicinaux de la molène sont attribués à sa feuille dont la saveur est rafraîchissante et sucrée, avec un peu d’amertume et d’astringence. On utilise aussi les fleurs et la racine.

    En Europe, au moyen-âge, on fabriquait des torches pour les cérémonies religieuses à l’aide de la tige de la molène en la trempant dans la graisse de bœuf. Pour confectionner une mèche de bougie, on se servait de la queue de ses feuilles.

    D’autre part, la molène est considérée en Inde et en Grèce comme une plante de protection contre la magie et les esprits malins qui éloigne aussi les bêtes sauvages et chasse les cauchemars. Pour se protéger, on la suspend au-dessus des portes et fenêtres ou bien on la porte sur soi dans un petit sachet.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    Redescende après une bouffée d'air.

    Ce petit cours de botanique étant terminé, nous poursuivons le chemin en haut du terril ou nous prenons une bonne bouffée d'air frais après cette ascension. Nous y découvrons au loin à l'est les Monts des Flandres, du Mont Kemmel au Mont Cassel, sur la droite nous découvrons Béthune le clocher de l'Eglise St Vaast, le Beffroi, et le clocheton de l'Hôtel de Ville. tout au long du parcours sur le terril des panneaux indiquent le nom des espèces d'arbres, et leurs spécificités.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    La gare dans les années 1920.

    Nous redescendons vers la droite pour reprendre de suite un chemin sur la gauche qui nous ramène ensuite sur le bord d'Annezin avant de passer le pont de chemin de fer, nous prenons en épingle a cheveux sur la droite, pour descendre encore un peu et prendre un cavalier sur la gauche face à la première maison de Fouquereuil, là aussi les bords du chemin sont plein de cerisiers. et plus loin ce sont les bouleau qui le remplacent jusqu'a l'emplacement de l'ancienne Gare de Fouquereuil, ou nous faisons une pause.L'établissement de la gare de Fouquereuil, par la Compagnie des chemins de fer du Nord, est autorisé par la décision ministérielle du 16 janvier 1873, en 1880, sont installés des électro-sémaphores entre la gare et la bifurcation de Fouquereuil, pour l'installation du mode d'exploitation dit « Block-System » sur cette section dangereuse. De 1930 à 1950, Fouquereuil est la plus importante gare de triage du Nord de la France ; elle possède 45 voies de garage et dispose d'environ 500 employés. L'ancien bâtiment voyageurs est démoli en 1980. Fouquereuil est maintenant une halte de la SNCF, disposant d'un abri sur le quai de la voie 1. La traversée des voies, ainsi que le passage d'un quai à l'autre, s'effectuent par le passage à niveau voisin.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    Entrée d'Annezin, par Fouquereuil.

      Puis nous repartons  vers le passage à niveau et nous dirigeons vers la droite pour descendre vers le marais d'Annezin, ou nous arrivons bientôt par par une route étroite entre champs et voie ferrée. au bout de cette petite route droit devant une barrière blanche indique l'entrée sur le marais, nous y retrouvons la quiétude de la nature en bordure des étangs et de ruisseaux.

    Fouquereuil par les deux rivières.

    Polypore soufré - Laetiporus sulphureus sur un tronc dans le marais d'Annezin.

    Chapeau: 10 à 50 cm., jaune-soufre à orangé-vif, palissant avec l’âge pour finir au blanc-sale ou fauve. Il est constitué de plusieurs couches superposées d’une épaisseur de 5 à 15 cm. chacune. En forme d’éventail, à bord ondulé, très fragile et cassant en vieillissant.

    Hyménium: jaune, formé de tubes réguliers et courts. Pied: néant. Chair: jaunâtre, épaisse, molle, humide à la pression des doigts puis en séchant elle devient fragile et cassante. Odeur légèrement piquante, saveur acidulée. Habitat: du Printemps à l’Automne sur les troncs des feuillus qu’il parasite à la faveur d’une blessure et condamne à une mort lente. Souvent les arbres parasités gardent une apparente bonne santé pour s‘écrouler brusquement, vidés de leur substance. Commun.

    Observations: c’est un comestible médiocre au goût désagréable, même consommé jeune. En Amérique il est classé parmi les bons champignons (sic) et très apprécié, on lui trouve même un goût de poulet. Cela ne donne guère envie de goûter au poulet américain.

    puis nous arrivons sur le bord de la Brette qui coule doucement, nous empruntons un pont qui surplombe la rivière et qui passe sous le chemin de fer, pour arriver dans le parc du Marais d'Annezin. Là des pêcheurs s'adonnent a leur passe temps favoris, puis nous passons sur la droite de l'étang pour rejoindre un petit pont qui enjambe  la Lawe, et passons sur le bout du Golf de Béthune ou nous franchissons la Blanche par une étroite passerelle et suivons le chemin qui passe sous le chemin de fer, nous tournons  à droite, et repassons au dessus de la Blanche pour la longer jusqu'à Fouquiéres et retrouver nos véhicules. 

    Une promenade sympathique de prés de deux heures, et huit kilomètres et demi. 

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