• Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Mairie de Loos en Gohelle.

    Ce lundi un petit tour par Loos en Gohelle pour quatorze marcheurs de Bully, covoiturage de rigueur, comme d'habitude au départ de Bully, et stationnement devant la Mairie de Loos en Gohelle. Les chaussure enfilées et départ par la rue du 11 Novembre pour un circuit de 6,700 kilomètres sur les pas de J Kipling, le plus jeune fils de l'auteur  du "Livre de la Jungle" Rudyard Kilpling. Jeune soldat de 18 ans mort lors de la Bataille de Loos le 27 septembre 1915. Il avait été jugé médicalement inapte au service, et avait cependant réussi à être incorporé dans la garde Irlandaise avec le poids de l’influence de son père.

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.) 

    John Kipling.

    A son dix-huitième anniversaire , il est affecté en France, et il participe à la Bataille de Loos, dont le bilan des morts est le plus important que lors de toutes les guerre précédentes. Et John Kipling en fait parti. Des témoins l'ont vu tomber avec une blessure au cou, mais le mitraillage et les tir d'obus intense ont rendu tout secours impossible. A la fin de la bataille, il aurait été porté disparu. Ses parents, affligé de chagrin, utilisaient tous les moyen possibles et tous les contacts à leur disposition pour obtenir des nouvelles de leur fils, ce n'est qu'en 1919 que sa mort à finalement été acceptée par ses parents. Ce n'est qu'en 1992, que la commission des sépultures de guerre a annoncé qu'un Lieutenant des gardes Irlandais inconnu se trouvait dans le cimetière St Mary, sur la route entre Vermelles et Hulluch, et était bien celle de John Kipling. Cimetière érigé à l'emplacement d'un ancien poste de secours britannique ou sont inhumés 1 809 corps dont 1 709 britanniques, que repose celui dont l’identification n’avait pas été possible (Lopin 7, rangée D, tombe 2). Sur la pierre blanche, à la place d’« officier inconnu des Irish Guards », on a inscrit Lieutenant John Kipling aux Irish Guards tué le 27 septembre 1915, âgé de 18 ans.

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    La tombe du fils unique de Rudyard Kipling

    En 1915, Rudyard Kipling écrivit le poème "My Boy Jack" à la mémoire de son fils. Jusqu'à sa mort en 1936, son père procéda à des fouilles dans la région pour retrouver les preuves de sa mort ou sa dépouille. Rudyard Kipling inventa aussi l'inscription qui figure sur la tombe des soldats inconnus britanniques : Known unto God (Connu de Dieu).

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Sur la Place de la Mairie les terrils nous dominent.

    Nous nous dirigeons donc vers le Nord en direction de Haisne, au carrefour de la rue Gambetta nous pouvons voir sur la gauche l'église St Vaast, l'église présente la particularité d'avoir un toit recouvert de 200 m2 de panneaux solaires qui produit 32 000 kWh par an, prenons la rue Carnot puis le Chemin de La Bassée, après être passe devant le centre hippique" La ferme Équestre Loosoise"

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    L’Église St Vaast de Loos en Gohelle.

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Passage devant le centre hippique.

    dominant Loos en Gohelle, et découvrant la plaine vers Vermelles et Hulluch, nous avons une belle vue sur les terrils jumeaux de Loos. le chemin carrossable devient de plus en plus boueux, les travaux agricoles et la récolte de betteraves y sont pour beaucoup, nous prenons sur la gauche sur le premier Y que nous rencontrons, c'est le chemin d'Autoire, 

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Sur le chemin au dessus de Loos en Gohelle.

    puis le chemin carrossable bifurque a droite, c'est le chemin des "Riez Moutons" qui mène au Chemin du Mont de la Bassée que nous prenons sur la droite aprés être passé devant un stockage de betteraves à sucre

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Au milieu des champs stockage de betteraves à sucre. 

    Au bout du chemin nous retombons sur le chemin de La Bassée, nous prenons sur la gauche sur quelques centaines de mètres, puis a droite un chemin agricole, plus boueux qu'herbeux, qui nous oblige souvent à beaucoup d'équilibre.

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Passage délicat!

    Tout au long du parcours sur le bord des champs les agriculteurs récoltent encore les vestiges du grand conflit qui a fait tant de morts ici!

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

     

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Vestiges de la 1 ère guerre mondiale.

    Au bas du mont de loos nous arrivons a une centaine de mètres de la route Vendin le Viel- Hulluch la D 947, nous sommes sur le chemin de Loos et prenons sur la droite, pour revenir droit sur Loos en Gohelle par l'argiliére et reprenons par la rue Carnot, a la hauteur du centre hippique, pour revenir sur notre point de départ, remarquons au passage les nombreuse anciennes fermes, Loos-en-Gohelle fut jusqu’à la moitié du xixe siècle (essor charbonnier), un gros village dont les habitants vivaient essentiellement de l’agriculture. Vers 1850, la commune devient prospère. Les paysans fertilisent les terres incultes, les « Rietz », grâce aux techniques apportées par Guislain Decrombecque. La découverte du charbon entraîne une augmentation très rapide de la population ; les cités minières sont construites autour des puits, sans aucun lien entre elles et sans liaison avec le centre dont l’appellation « village » demeure encore de nos jours.

    Loos en Gohelle sur les pas de J Kipling (version courte.)

    Retour sur Loos en Gohelle, un pigeonnier de ferme des années vingt.

    Les siècles n’ont pas épargné la commune qui fut détruite cinq fois, presque une fois par siècle : en 1213, en 1303, en 1513, en 1648, et en 1915. Seuls trois cent vingt habitants (sur trois mille) sont restés dans la ville lors de l'occupation allemande. Située en Zone rouge, la commune a subi les violents combats de la Première Guerre mondiale, et fut détruite à 100 %. À l’issue de la guerre, il ne restait sur la commune aucune construction entière et les arbres eux-mêmes n’avaient pas survécu au pilonnage des artilleries. Il faudra attendre 1929 pour que la reconstruction soit à peu près achevée.

     

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