• Liévin par les parcs.

    Liévin par les parcs. 

    Le jardin public de Liévin.

    Ce lundi la météo se remet doucement mais la température 5 à 6°, n'as pas rebuté les 19 marcheurs de Bully, qui se sont rendu sur le parking du val de Souchez (emplacement de l'ancien rocher d'escalade) pour un parcours semi urbain de prés de 8 kilomètres, en empruntant dès leur départ la voie piétonne qui part sur Angres, et qui passe par la cité de l'abattoir pour rejoindre la cité du Caumont.

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    Sur la voie piétonne.

    Nous empruntons la rue Dugay-Trouin, pour tourner a gauche rue  La Pérouse, et arriver sur la rue Pablo Néruda. De là, nous passons par le petit square qui longe la Souchez, une petite boucle qui nous fais descendre par un long escalier métallique jusqu’au bord de la rivière,

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    Descente de l'escalier métallique.

    puis nous rejoignons la rue Pablo Néruda que nous prenons sur notre gauche, quelques centaines de mètres plus loin nous remontons un escalier richement décoré sur la droite pour arriver Rue d'Abbeville, nous partons sur la droite jusqu’à la rue Courbet et arrivons en vue du Stade Couvert.

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    Un escalier richement décoré.

    Nous contournons le stade par le Lycée Henri Darras,par la rue Maurice Garin pour arriver devant l'entrée du Stade, rue des manufactures, et nous nous dirigeons vers le parc du stade Rollencourt, ou nous retrouvons la Souchez, 

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    l'Entrée de l'Arena Stade couvert de Liévin.

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    la Souchez au parc Rollencourt.

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    Le Stade Rollencourt et sa piste d’athlétisme. 

    Juste à côté de l’ancien vestiaire qui abrite désormais la salle Michel-Gallet (qui porte le nom du président de l’USAL Athlétisme de 1941 à 1978), on trouve un monument dressé en l’honneur des membres du club « morts pour la patrie ». Je n’en connais pas toute l’histoire, mais comme on y dépose des fleurs pour la cérémonie du 11 Novembre, je suppose qu’il s’agit de camarades de l’USAL tombés au champ d’honneur durant la seconde guerre.  Car aujourd’hui encore, l’USAL reste une référence dans la région mais surtout une grande famille de sportifs. Ce qui explique le fait assez rare de disposer d’un monument dans son propre stade...

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    Le monument aux Morts de l'USAL

    L’histoire de l’USA Liévin ressemble à un conte de fées : alors que l’athlétisme est traditionnellement réservé à l’élite (d’abord britannique, puis française à partir du XIXe siècle), de jeunes mineurs décident de former un club d’athlétisme au sein de la fosse, sous les rires et les quolibets de tous. Pourtant, à force d’efforts et d’obstination, les athlètes "in loques ed’fosse", comme on les appelle, se hisseront sur les podiums des championnats régionaux.

    En 1921, la Compagnie des mines de Lens crée une école et une société de gymnastique, de sports et d’armes dans le quartier de la fosse n° 3 de Lens, dit de Saint-Amé (situé à Liévin). Jules Vézilier, jeune instituteur féru de sport, encourage ses élèves à intégrer le club, plus communément appelé la Saint-Amé, où il développe également la pratique du basket-ball.

    Vingt ans plus tard, les Allemands occupent le territoire. La Saint-Amé attire toujours autant les jeunes de la fosse, les clubs de basket-ball et de gymnastique connaissent un énorme succès. Il faut dire qu’en zone occupée, les activités de loisirs sont plutôt rares, pour ne pas dire inexistantes. De plus, le sport rassemble ces jeunes (beaucoup sont fils d’immigrés) et facilite leur intégration grâce notamment au sentiment d’identification, individuel et collectif, que confère l’appartenance à une "équipe".

    C’est alors que Jean Brand fait part à Jules Vézilier (devenu entre-temps directeur de l’école et président de la Saint-Amé) de sa volonté de créer une équipe de cross-country. Jules Vézilier accepte, tout en se montrant pour le moins sceptique.

    N’ayant ni moyens ni équipement, les mineurs et les jeunes commencent à s’entraîner dans les rues de la cité, parfois tard le soir, tout en prenant soin d’éviter de croiser une patrouille. Les habitants s’habituent à voir passer les "Ours", vêtus de maillots blancs rayés de bleu et de culottes souvent taillées dans de vieux pantalons de travail. En 1943, un an seulement après leurs débuts officiels, la section athlétisme de la Saint-Amé remporte son premier championnat départemental de cross cadets et juniors. L’année suivante, elle présente une équipe senior aux championnats de Flandres de cross-country. Devant la stupéfaction générale, les crossmen de la fosse n° 3 arrivent en tête. Ce sera le début d’une longue série de victoires, puisqu’ils seront 34 fois champions, dont 25 consécutivement (jusqu’en 1981).

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    Le centre "Nauticaa"

    Nous continuons ensuite vers le parc des Equipages, pour arriver derrière le centre "Nauticaa", et nous diriger vers l'Hôtel de Ville de Liévin par la rue Basly, là Liévin a pris de nouvelle couleurs avec de nouveaux immeubles de chaque côté de l'hôtel de Ville récemment rénové.

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    Un nouveau visage pour Liévin.

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     l'hôtel de Ville récemment rénové.

    Ensuite nous remontons sur la droite par la rue Emile Combles, vers l'Eglise St Martin, Comme bon nombre d’église d’Artois, l’église Saint-Martin de Liévin fut reconstruite après la guerre et ses bombardements, en 1927. De l’ancienne église gothique du XVème siècle, il ne reste plus que les colonnes de grès présentes dans le jardin public. Construite au début du XVI ème siècle (1507) sur l'emplacement sans doute d'une église mérovingienne dédiée à St Martin. Dépendante de l'abbaye du mont St Éloi, elle est cependant paroisse indépendante jusqu'en 1789.

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    l'Eglise St Martin,

    Détruite en 1915, les messes sont dites au château de mademoiselle Aronio de Romblay (jardin public actuel). Après l'armistice de 1918, un baraquement provisoire sert d'église près des ruines. L'église actuelle fut reconstruite avec le choeur orienté vers l'ouest contrairement à l'ancienne. Elle fut bénite le 4 juin 1927.

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    Nous prenons ensuite a gauche la rue Paul Bert, pour arriver sur l'entrée du jardin Public, 1478 A l’emplacement du jardin public actuel, le Seigneur LEBORGNE établit son château d’Oréaulmont. Il brûle en 1741 avec la moitié des maisons du village. 1742 René de Moges, réédifie un autre château plus près de la rue du Quatre Septembre actuelle. Par acquisition et héritage il deviendra la demeure des familles De Fontaine, De la Fonteyne De Villers, puis Aronio de Romblay jusqu’en 1917.

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    Le Kiosque à musique du jardin public.

     Pour péréniser l’histoire de ce site, les ruines du pigeonnier correspondant à la tour de guet du premier château d’Oréaulmont édifier en 1478 sont en cours de réfection par les services techniques municipaux., Louise Aronio de Romblay a joué un rôle important lors de la première guerre mondiale en venant en aide à la population liévinoise. Elle reste à Liévin et ouvre les portes de son château aux réfugiés, créée un hôpital dans sa cave, s’occupe aussi de 25 orphelins et offre un de ses terrains pour servir de cimetière.

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                                                                                                                              Statue de l'ancien Monument aux Morts de Liévin.

    "L’Avenir de Lens du jeudi 25 octobre 1923 (Mémoire de pierre) La cérémonie d’inauguration du monument élevé à la mémoire des 745 poilus et des 343 civils tombés pendant la guerre, s’est déroulée dimanche. La ville était parée pour la circonstance. Un cortège se forma vers 15 heures, auquel participaient plus de 40 sociétés, et parcourut les rues de la ville. En tête venaient le conseil municipal et les membres du comité d’érection. Le monument est élevé sur l’ancien emplacement de la station des tramways. Une foule d’environ 10000 personnes s’est massée autour de l’estrade où les orateurs ont prononcé leur discours. Aussitôt le voile tombé, la musique entonne la Marseillaise. En remplacement du maire malade, M. Bédart prononce un impressionnant discours au nom de la municipalité. Puis ce fut le tout de Jules Mousseron, poète mineur, qui récita des vers en patois, et de M. Stirn, sous-préfet de Béthune, qui dans un vibrant discours, glorifia l’héroïsme des disparus de Liévin. Enfin, les enfants des écoles, sous la direction de M. Delangre, donnèrent une ode aux morts. La cérémonie s’est déroulée sans une note discordante. Liévin a honoré dignement ses morts."

    Décembre 2005, le monument quitte la place Defernez pour la fonderie municipal de Mouscron - En 2005, le conseil municipal de Liévin décide de remplacer le monument aux morts de la commune en faisant réaliser une réplique en bronze dans les ateliers de la fonderie municipale de Mouscron (Belgique).

    Situé au centre de la ville, le parc de Liévin, jardin public boisé comprend un plan d’eau de 2 000 m2, et un kiosque à musique édifié en 1936. Le passé minier de la cité est mis en avant dans ce parc présentant, notamment des wagons de mine. L’exploitation charbonnière renforce l’économie nationale mais causera aussi de nombreuses catastrophes minières (1882, 1883, 1885, 1907, 1936, 1957 et la dernière de 1974 avec ses  42 victimes).

     

     

                                                                                             Liévin par les parcs.

    Stèle en mémoire du passé minier de la ville.

    En sortant du jardin public nous remontons la rue Lazare Carnot, nous passons devant l'entrée du "Village d'enfants de Riaumont" Fondés par le père Albert Revet en 1958, le village et la communauté religieuse associée sont dirigés par celui-ci jusqu'à sa mort en 1986. Le père Jean-Paul Argouarc'h lui succède à la tête de l'institution ; ce dernier est lui-même remplacé, en tant que prieur, en 2002 par le père Alain Hocquemiller Construit pour les jeunes à la demande de la DDASS et des juges du Pas-de-Calais, le foyer et l'école hors contrat reçoivent des enfants en difficulté. L'établissement devient un foyer d'accueil de la DDASS qui y confie des enfants placés sous sa tutelle. L'État finance la construction et l'entretien de plusieurs bâtiments, ainsi que le salaire des éducateurs.Parallèlement, la fondation d’un ordre scout de religieux est entreprise par le père Revet et Mgr Jean Rupp.

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    l'entrée du Village d'enfants de Riaumont

    En 1979, la DDASS pointe des dysfonctionnements (mauvaises conditions d’hygiène et de sécurité sanitaire). Elle décide de fermer le foyer en avril 1982. L'établissement accueille alors des enfants placés par leurs familles, notamment des enfants originaires d'Asie du sud-est. L'œuvre reçoit dès sa fondation le soutien d'écrivains comme Gilbert Renault (de son nom de plume « colonel Rémy »), Serge Dalens et Jean-Louis Foncine, auteurs de la collection Signe de Piste, Pierre Joubert, le dessinateur scout.

    En juin 2001, le suicide d'un adolescent de 14 ans dans les murs de l'école donne lieu à une inspection générale de l'établissement. Les services de la préfecture d'Arras, ainsi que les inspecteurs de l'Aide sociale à l'enfance délégués sur place mettront hors de cause la pédagogie de l'établissement. De même, le mois suivant en camp, sept inspections9 en moins de quinze jours (inspection vétérinaire, inspecteur de la DDASS, deux fois la gendarmerie et trois fois la Jeunesse et Sport).

    La Voix du Nord avait pourtant publié, le 17 juin 2001, un article qui donnait un point de vue particulièrement critique. Il cite le témoignage d'un enfant qui décrit de mauvais traitements : « Une fois, avec des copains, on a dû sentir et laver les slips sales des autres, on nous a mis le nez dedans parce qu'on avait glissé dans la boue en jouant » et une ambiance particulière : « À Riaumont, c'est une ambiance militaire ».

    Continuant notre route nous arrivons prés de la Chapelle Notre Dame de grâce, C'est sur cette butte que commence l'histoire de Liévin il y a 3500 ans.

    Liévin par les parcs.

     

    La couleur jaune est bien sa couleur d'origine..

    Au coeur du bois de Riaumont, on peut découvre la jolie chapelle de Notre-Dame de Grâce. La première chapelle a été édifiée en 1764. Elle brûla en 1903, par accident, le jour du Vendredi Saint. On retrouva les fondations en 1999 et la chapelle actuelle fut reconstruite à l'identique en 2007 par les services municipaux - une véritable prouesse - . La couleur jaune est bien sa couleur d'origine.

    La légende raconte que « Si on fait neuf fois le tour de la chapelle avec un bambin éprouvant des difficultés à se déplacer, le petit en reçoit la faculté. » Aucune raison pour que cela ne marche pas. Cela vaut sans doute le coup d’essayer. 

    Puis nous redescendons vers la Souchez par la rue Fabre d’Églantine, pour arriver prés du parc du Val de Souchez  avec son tir a la perche et retrouver nos véhicules.

    Une bonne balade semi urbaine de 7, 750 km bien vivifiante.

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