Dans les profondeurs du Marais de Bellenville.

Ce jeudi 11 avril le soleil est présent pour cette après-midi, ou la sortie nous emmène sur Beuvry, sous la houlette de Virgil ! treize marcheurs au rendez-vous, avec un départ près des vis sans fin derrière la Pharmacie Delalande Route Nationale.

"foulques macroule" déjà bien présentes sur le canal avec leur couvée.

Le printemps est bien présent les couvées de foulques macroule sont déjà bien présentes sur le canal, au milieu des canards Tout comme les fleurs de toutes sorte qui jalonneront notre parcours.

La base nautique.

Le mur d'escalade tout neuf.

Nous suivront le chemin en face de la base de loisirs avec sont école de kayak et son récent mur d'escalade, ou les jeunes en centre aérés s'en donnent a cœur joie, nous irons  jusques au pont du café du pont Dominique, ou nous prenons a droite vers la Maison de la Poésie, de là nous entrerons sur le Marais, pour rejoindre en compagnie d'un groupe de centre aéré la rue de Bellenville prolongée. Admirant au passage les paysages marécageux et les fleurs printanières. Et essayant d'entendre le chant des grenouilles, en vain !

Les paysages marécageux.

Nous repartons vers la gauche en sortant du Marais, et suivons la rue de Bellenville, saluant les vaches Highlands, qui pâturent ici depuis plusieurs années pour entretenir le marais. Cette race très ancienne s'est façonnée dans une région de climat très rude. Elle est très rustique, demandant peu de soins, capable de vivre dans les conditions les plus dures : froid, neige, marais... qui s'adapte aussi aux climats plus chauds. Elle est capable d'exploiter des pâturages pauvres dans des paysages de landes. Elle peut consommer une grande variété de végétaux de type arbustifs, ce qui en fait une excellente débroussailleuse. Elle est la seule vache capable de vivre dans cette région où la seule concurrence vient des moutons.

 Les vaches Highlands.

Nous partons ensuite dans le circuit du marais sur la droite un parcours qui s'effectue en partie sur des caillebotis. Situé aux confins de la plaine de la Lys, le domaine de Bellenville s’inscrit au cœur d’une zone rurale et dans la continuité de zones marécageuses de Cuinchy, Festubert, Cambrin et d’Annequin. Ce marais est d’un grand intérêt pour la faune et la flore inféodées aux zones humides. Plusieurs sentiers vous permettent de découvrir les différents visages de ce marais tantôt boisé tantôt ouvert mais où la vie foisonne. Les libellules et les nombreux oiseaux vous accompagneront au fil de vos balades. Nous quittons ensuite le sentier découverte pour nous diriger sur la limite de Beuvry et d'Annequin, ou là au détour d'un chemin en franchissant un dernier pont nous entendrons quelques chants de grenouilles, pour rejoindre la rue de Gorre et prendre a droite vers la rue Basse, que nous suivrons jusqu'au canal.

                                                                                                               Un tapis de Primevère officinale, Coucou, Primula veris.

Le marais dans son plus bel effet.

 Puis nous partons sur la gauche pour rejoindre le port de plaisance,ensuite passant par le grand bassin carré ou des couples de grèbes nagent paisiblement. Le Grèbe huppé est une espèce d'oiseau aquatique de la famille des Podicipédidés. C'est le plus grand de tous les grèbes, de 46 à 56 cm de longueur avec une envergure de 75 à 90 cm, pesant entre 700 et 1 200 g, Au printemps, lors de la saison de nidification, les oiseaux des deux sexes sont ornés de touffes de plumes roux orangé à pointes noires sur le côté de la tête, et la calotte de plumes noires s'est développée en une double huppe. Les plumes des joues et des huppes sont érectiles, caractéristique utilisée lors de la parade nuptiale. Les juvéniles sont reconnaissables grâce à des bandes noires sur la tête, les joues et le cou. Ils ne possèdent pas encore de huppe. Leur corps est grisâtre.

 Le Grèbe huppé.

 Nous continuons de longer le canal pour rejoindre plus loin le pont Dominique que cette fois nous franchissons admirant au passage une foulque macroule au nid ! La foulque macroule est souvent prise pour une Poule d'eau par les promeneurs non avertis. Si toutes les deux font partie de la famille des Rallidés et fréquentent les mêmes milieux, plans et cours d'eau, leur aspect et même leur comportement sont très différents.

 Une foulque macroule au nid

Puis nous revenons par la rive opposée a celle de notre départ, par le terril dominant la gare d'eau, pour arriver derrière la Maison du Parc, et retraverser la rue Jules Weppe pour rejoindre nos véhicules.